14 mai 2014

Poème de Pascal Nyiri



Dense météorite au carré, fort, halluciné !
 MLJ



le 15 avril 2014 22:07, <pedepe@voila.fr> a écrit :

AT d'é, Kossi Efoui 9 IV 14

Je suis arrivé hier – tu n'étais pas là.
Je me suis assis à une porte qui n'était pas la tienne
Te souviens-tu de ma tristesse ?
Moi, je suis vieux des batailles
Et vieux de toi, le cul posé sur une pierre
Depuis des ans
Jusqu'à ce que le corps revienne de son au-delà
Ce cœur qui se serre
Ce cœur de mère à qui plus personne ne pense
Qui n'est ni toi, ni moi, ni l'enfance qui aura passé
Les âmes de la solitude sont plongées dans les transports urbains
Par lesquels j'ai tenu parole – je suis arrivé hier.
Sans prévenir peut-être
Pour te voir
T'enserrer contre moi
Au nom de l'Histoire d'Amour en deux volumes
Pour un moment d'éternité
Avoir plongé mes yeux fous dans les vôtres espiègles
Longtemps laver ce regard
Revenu des aventures
Aux paysages de la pensée
Aujourd'hui, je suis là
Et ton sourire c'est mille nuances
Dans les sombres songes sous nicotine
Des marins sans navire
J'arriverai demain souvent
La cause et la route
Ton prénom bien calé dans ma tête
Le tien Julia.
Le tien Julia.


PNB 15 IV 14




En complément au poème, un lien sur la vidéo de l'entretien de Pascal avec Kossi
http://jtduoff.fr/tv-montpellier/plateau-18?catid=31&sort=latest&slg=316





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